DRIVE

Publié le par studio.mpc

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A voir la bande-annonce on pourrait penser à un énième film de bagnoles réservé à un public exclusivement testostéroné.

 


Elle révèle bien plus.


Un type blondinet silencieux cumule deux mi-temps :


         Un de jour : cascadeur pour l’industrie du cinéma à Hollywood.


         Un de nuit : Driver (un genre de « Go Fast ») pour bandits, ceux qui font des braquages.


 


Jusqu’au jour où il croise sa voisine…

 

 

Les dialogues sont rares, mais précis. La photo, simple et efficace. Le jeu d’acteurs au top, spéciale dédicace pour Ron Perlmann, trop rare. Nicolas Winding Refn, lui offre enfin un vrai rôle, hors de sa gueule, loin de « La Guerre du feu », « Le Nom de la Rose », ou de « La Belle et la Bête ».


On peut penser à James Gray « We Own The Night », à David Cronenberg "A History of Violence". On rentre dans un véritable univers fascinant et répulsif à la fois….

 

Précis et maîtrisé.

 

 

 

 

Bande-son très soignée, hypnotique et surtout bien distillée - Kavinsky & Lovefoxxx, Desire, College, Riz Ortolani, Chromatics, Cliff Martinez

 


 

Géolocalisation : Los Angeles  34° 03′ 13″ Nord 118° 14′ 34″ Ouest. Mais pas le LA de « Piège de Cristal », « Pulp Fiction » ou « Fast & Furious », plutôt celui de Michael Mann dans « Collateral », de Paul Haggis dans « Collision / Crash ».

 

Nicolas Winding Refn réalise un film de genre européen avec les moyens américains…un luxe.

 

C’est audacieux, sophistiqué et déjà culte.

 

 


Publié dans Film

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